Triangle Talk : Il y a une guerre des talents, mais comment y faire face ?

Triangle Talk : Il y a une guerre des talents, mais comment y faire face ?

Speakers: de Belise Songa (Agile Master au BCIS) & Nathalie Alhadeff (Directrice Nationale Hays) 
 
Il est clair que nous nous trouvons dans une guerre des talents avec une pénurie de profils et de compétences. C'est loin d'être un scoop. Mais même si cette situation n'est pas nouvelle, les entreprises ne savent pas toujours comment y faire face et comment s’y adapter au mieux. Devrions-nous commencer à nous concentrer davantage sur l'attitude plutôt que sur les compétences adéquates, pour ensuite investir dans la formation ? Car oui, les gens risquent de partir à nouveau et il faut alors tout recommencer. Ou vaut-il mieux regarder au-delà des frontières pour y puiser de nouveaux talents ?

Nous sommes accompagnés de Belise Songa, Agile Master au BCIS et Young ICT Lady of the Year en 2022, et Nathalie Alhadeff, Directrice Nationale chez Hays, qui examinent le nouveau marché de travail et comment vaincre la guerre des talents. Lisez le résumé et les citations les plus remarquables de cette conversation ici.
 

« Aller chercher plus loin que ceux qu’on pense avoir la réponse et adaptez votre environnement aux talents qu’on vous offre. »

Belise est convaincu qu’il y a énormément de talent : « ls ont la bonne mentalité, mais ils ont besoin d’aide pour trouver leur chemin. Il faut juste trouver les personnes avec la bonne attitude, ouverte d’esprit qui cherchent un défi. Les gens qui veulent apprendre. » Regardez plus loin que la job description que vous avez devant vous. 
 

« Soyez ouvert à rencontrer des personnalités, des gens qui ont peut-être un parcours différent, mais qui pourrons apporter une autre source de créativité dans l’entreprise. »

Nathalie fait la différence entre l’éducation et les compétences que les gens peuvent avoir. « Le diplôme n’est plus la seule preuve que vous allez être la bonne personne a la bonne place. La personnalité que tu peux apporter à l’entreprise fait la différence. » Elle ajoute que le travail vient des deux côtés : « les candidats doivent oser faire le pas. On voit des candidats qui baissent les bras dès le premier défi, au lieu de dépasser ces obstacles. Parfois une première expérience de travail peut être différente de ce qu’on attendait. Mais il faut faire un effort et apprendre ce métier. De là on peut grandir et alles plus loin. »
 

« Ouvrez cette porte car une expérience prise peut qu’être enrichissent ! »

Belise avise de faire comme elle et de ne pas rester focalisé sur une seule chose : « Il y a une hausse de reconversion professionnelle. Moi-même aient fait des études de juriste, maintenant je suis dans l’IT et la télécommunication. Il faut être ouvert à tout, ce sont ces profiles flexible que nous devons rechercher. » Malheureusement nous avons encore beaucoup de jeunes qui sont convaincu que le diplôme qu’ils ont vas leur ouvrir une porte, uniquement dans la carrière qu’ils veulent. Nous pouvons nous féliciter, avec Hays Triangle Talk, car Belise ajoute que « Nous avons besoin de ce genre de podcast, les réseaux sociaux, … qui vont ouvrir l’esprit des jeunes. Ça leur fait comprendre que si vous avez une opportunité devant vous, de le saisir à deux mains. » Avec un regard et une voix admiratifs Nathalie dit que c'est inspirant de voir des parcours comme celui de Belise. « Aujourd’hui, nous avons tous une curiosité d’évolution et c’est chouette si on peut trouver des sociétés qui nous accompagnent dans cette évolution d’apprentissage, mais aussi dans notre parcours professionnel générale. »
 

Les employeurs sont-ils prêts à se concentrer plus sur la mentalité, l'attitude et la volonté d'apprendre ? Ou s'agit-il plutôt d'un investissement à long terme ?

« Bonne question » Nathalie répond en riant qu'elle aimerait bien répondre "oui", « mais malheureusement, nous n'en sommes pas encore là dans toutes les entreprises et pour tous les candidats.  On est dans un monde ou tout doit aller vite. On est victime de ce changement de mentalité. »


« On va se rendre compte qu’on a investi beaucoup de temps et d’argent dans des talents qui partent avec leurs connaissances. Mais celui qui n’ose pas prendre ce risque, passera aussi à côté de belles opportunités. » 

Comme le dit l'adage : le temps, c'est de l'argent, Belise a rencontrée beaucoup d’entreprises qui cherchent à ce que tout aille très vite. « Nous devons prendre le temps de former les bonnes personnes pour avoir de bons résultats, sur du long terme. Oui ça prend du temps et très souvent on va aussi former des gens qui vont partir au bout de deux ans. Mais si je peux prendre mon exemple, je suis juriste de formation, mais j’ai changé vers l’IT. Cette reconversion a pris plus de deux ans, mon employeur a investi en disant « au moment où elle sera prête, elle pourra nous apprendre quelque chose, elle pourra nous aider, … » et c’est ce que j’ai fait pendant presque sept ans. » Belise a pu leur montrer que leur investissement en valait la peine. « Ça leur a donné l’idée d’investir en d’autres jeunes ».
 

« Regardez dans la même direction, mais avec un autre œil »

Nathalie constate qu’il y a un manque de candidats sur le marché, « donc on doit être créatif. Ce n’est pas le diplôme qui est le plus important ! »
 

« Le recruteur est aussi un coach.»

Quoi qu'on fasse ou dise, il y a des étapes qui sont obligatoire comme se rencontrer, se parler pour comprendre le parcours, … « Ça rend les choses unique et cette interaction nous permet d’ouvrir certaines autres portes qu’on n’aurait pas pu ouvrir sans se voir » explique Belise. Le recruteur n’est plus simplement la personne qui filtre les bons et les mauvais CV. C’est aussi un accompagnateur : « Quand le recruteur voit le candidat en vrai, il ou elle voit si c’est un junior qui ne sait pas encore très bien ce qu’il veut faire et va lui présenter les possibilités adéquates. » Les recruteurs de demain doivent se rendre compte que le monde a beaucoup changé. Tout le monde est à la recherche de cet équilibre entre vie privée et le travail. Ce n’est plus un tabou. « Ce n'est plus chercher quelqu’un pour remplir un poste vacant, mais chercher quelqu’un qui a des valeurs, qui vas nous apporter beaucoup plus, qui entre dans l’entreprise pour faire partie de l’équipe et non parce que son CV remplit toutes les cases qu’on doit regarder en tant que recruteur » dit Belise. Avec ChatGPT on peut avoir un CV parfait, mais la personne derrière le CV n’a pas forcément les compétences qu’on recherche. 
 
Nathalie ajoute que « si vous trouvez quelqu’un qui veut s’investir dans le futur de l’entreprise, qui veut apporter sa touche de créativité, son intelligence et sa loyauté, ça va avoir un impact positif pour toute l’entreprise ».
 
Les 3 conseils de Nathalie pour éviter un mauvais recrutement : 
 
  1. Un maximum d’objectivité dans le recrutement. (C’est bien d’avoir plusieurs avis.)
  2. Accepter l’incompatibilité.
  3. Prendre une décision le plus rapidement possible pour avoir un impact négatif minimal sur l’équipe.
Les 3 conseils de Belise pour motiver les nouveaux talents : 
 
  1. Encourager les stages. (Pas seulement pour les jeunes !)
  2. Les bootcamps : avoir l’opportunité de vivre la vie professionnelle de quelqu’un d’autre pendant 24h.
  3. Les écoles doivent aussi faire un effort de parler plus sur le monde du travail aux jeunes qui vont bientôt avoir leur diplôme (secondaire ou l'enseignement supérieur). « Ça pourrait ouvrir plusieurs portes ».

« Levez les barrières et prenez le meilleur de deux mondes »

C’est devenu une obligation d’aller chercher à l’étranger. Nathalie n’aime pas trop ce concept pour cette importante raison : « on ne prend pas le café ensemble ! » Belise ne voit que des avantages à cette façon de travailler : « quand on ouvre ces portes a d’autres pays, on ouvre la porte a d’autres idées et d’autres façons de penser. La connaissance partagée est un grand point positif pour travailler ensemble. C’est tellement enrichissent. » 

Nous pouvons conclure que tout est une question d’attitude, tout le reste peut s’apprendre. Une mentalité, une philosophie, … Conseil pour les employeurs : on peut commettre une erreur, mais ça ne doit pas nous bloquer à redonner la chance a quelqu’un d’autre. On peut leur montrer la sortie avec un bon accompagnement et des conseils pour être sûr que la prochaine entreprise reçoit la meilleure personne pour ce poste. 
 
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Benedicte Mbayi

Content Marketeer Hays Belgium
 

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